Alors que Charlie est un groupe de plus en plus connu, c'est un véritable coup de tonnerre qui est sur le point de s'abattre sur Gaku, génial guitariste fondateur du groupe. Psy, alias Kaname, ancien bassiste de Bacchus et actuel bassiste de génie de Charlie, depuis les débuts, est sur le point de quitter le Japon, et donc le groupe, forcément...
Alors, Gaku accuse le coup, préférant rester seul sur l'instant. Heureusement, le coup de bambou ne dure pas très longtemps, et bien vite Gaku et Kaname décident de faire un disque de Charlie, un vrai, un qui restera dans l'Histoire de la musique punk japonaise, voire mondiale... Un disque qui devra être fait en moins de deux mois, au vu de l'échéance du départ de Psy.
Bientôt, les vraies séances d'enregistrement démarrent. Il ne faudra pas enregistrer une, mais bel et bien trois chansons par jour pour pouvoir sortir le disque dans les délais. Pour cela, le groupe profitera d'un ingénieur son de génie, qui devra se charger de conserver l'énergie de Charlie, malgré le fait que ce disque sera un enregistrement studio.
Mais Charlie est un groupe qui a bien des ennemis. Des gens qui ont tout intérêt à ce que le futur disque ne soit pas bon, et qui sont prêts à tous les coups bas pour arriver à leurs fins...
Yukai Asada signe là le onzième tome de sa série Woodstock : une série qui fleure bon le punk et le rock'n'roll depuis ses débuts. L'auteur est lui-même fan de cette musique, et cela se ressent fortement, comme dans les tomes précédents. On revient ici à l'essentiel, à savoir la vraie vie d'un groupe avec ses difficultés, bien au-delà des batailles de concerts auxquelles on aura pu assister dans les débuts de la série.
Les dessins sont toujours aussi intéressants, même si certaines proportions sont étonnantes sur certaines cases. Pour autant, on ne boudera pas notre plaisir, avec un nouveau tome qui se lit encore une fois tout seul. Un nouveau bon cru donc !
