Les Chroniques de l'Imaginaire

Le mystère loup-garou (Détectives de père en fils - 2) - Gavin, Rohan

Après le réveil de son père suite à quatre années d’un coma inexpliqué et leur première enquête ensemble contre les machinations de l’organisation criminelle La Combinaison, Darkus, fils du célèbre détective Alan Kingsley, pensait qu’ils allaient poursuivre leur collaboration, comme l’attestaient les cartes de visite estampillées Kingsley et Fils. Mais voilà un mois qu’il n’a plus de nouvelles de son géniteur.

C’est pourquoi lorsque des disparitions inexpliquées de chiens se produisent, couplées à des attaques non moins mystérieuses de molosses contre des membres des forces de l’ordre, Darkus décide de mener l’enquête, tout en tentant de retrouver Alan. Il compte sur l’aide de Wilbur, un ancien chien des forces de déminage que son père lui a offert avant de s’évaporer. L’adolescent est loin de se douter de ce qu’il va découvrir.

Nous retrouvons notre jeune détective en herbe pour une nouvelle enquête. Réel et imaginaire se confondent, lorsque les pistes semblent mener vers des explications impliquant le surnaturel et notamment les loups garous. Mais l’esprit cartésien de Darkus cherchera toujours une explication logique à tout événement.

Nous sommes en présence d’une enquête très classique, avec son lot de rebondissements et retournements de situations. L’intrigue est bien construite, plus sombre que celle du volume précédent et l’auteur m’a menée par le bout du nez presque jusqu'à la fin. Il prend aussi le temps de développer les relations de Darkus, notamment vis-à-vis de son père, sans oublier quelques piqûres historiques sur les chiens de guerre. On n'échappe pas à quelques scènes un peu tirées par les cheveux mais dans l'ensemble, cette histoire devrait ravir les détectives en herbes à partir de dix ans.

Il est juste dommage que La Combinaison, dont on pouvait penser qu’elle serait un fil rouge, soit presque absente de ce tome. Et je regrette toujours autant l’absence d’une note plus prononcée d’humour «so british», qui ajouterait un plus non négligeable à cette histoire.