Les Karats ont pu s'infiltrer parmi les Hommes en prenant la même apparence qu'eux. Asservis par ces mêmes Humains car trop dangereux pour la société, certains sont utilisés pour des combats mortels et clandestins. Toru est un lycan, caché et forcé à se battre dans des arènes. Il attend la mort, patiemment, mais le docteur Senri va lui permettre de se racheter en lui demandant de protéger sa fille une fois qu'il sera mort...
Stray Dog est déroutant. Il contient de bonnes idées, mais parfois mal exploitées. Ce premier tome est un peu longuet et traîne, sans vraiment nous proposer l'action qu'il laisse supposer contenir. J'ai eu du mal avec le dessin de cette saga au départ, mais peu à peu j'ai su me laisser transporter par l'histoire, oubliant qu'à certains moments visuellement cela reste brouillon tant dans certaines scènes que dans les personnages. On sent bien qu'il s'agit des débuts de VanRah et même si ce n'est pas parfait, l'auteur a tenté de rendre quelque chose d'original et qui sort des sentiers battus. Pour preuve, j'ai du mal à savoir si c'est un seinen ou un shônen. Nul doute qu'avec le prochain opus, elle se sera grandement améliorée et c'est aussi ce que j'ai envie de voir !
Concernant l'intrigue en elle-même, les Karats étaient intéressants, mais j'aurais aimé en apprendre et en voir bien plus dans ce premier tome introductif. On va découvrir Toru, un lycan qui cache un bien lourd secret, et très vite on découvre ses deux personnalités, avec ou sans son collier pour l'asservir. Non pas un côté gentil et un autre méchant, mais un côté démoniaque et violent et un autre dangereux mais plus mesuré. Toru, qui apprécie sa vie en captivité parce que cela lui évite de faire des victimes et qui va finir par rencontrer Senri, un docteur qui sait qu'il va bientôt mourir et qui souhaite protéger sa fille grâce à Toru.
Toru va donc prêter allégeance au médecin pour veiller sur Tsubaki, une pauvre orpheline abandonnée de tous.Leur rencontre ne se fait qu'à la fin de ce premier tome, bien tardivement donc, mais dès le départ on sent une tension entre les deux. Tsubaki est une rebelle et elle n'a pas sa langue dans sa poche.
J'ai trouvé sympa la référence à Twilight, c'était très drôle, mais j'aurais voulu un approfondissement de Tsubaki, qui arrive comme un cheveu sur la soupe et de suite est en danger et se fait secourir par Toru.
Je suis très curieuse de voir la suite en tout cas ! Un début prometteur que j'ai hâte de voir évoluer !
