Depuis que Gregory a volontairement tenté de tuer Maggie, cette dernière a bien du mal à décider de ce qu'elle fera de lui... En ce moment, Gregory est en prison, et continue à mentir sans vergogne pour sauver sa vie, ni plus, ni moins. Mais son dernier mensonge, proféré en présence de Maggie, est de trop. La jeune femme, après en avoir beaucoup discuté avec Jésus, prend sa décision. Gregory sera pendu, à la grande différence de Negan qui continue à croupir en prison, sur la décision de Rick.
Justement, on retrouve Negan, en pleine toilette, et sous étroite surveillance. Le dangereux criminel est sous les verrous, et cela pourrait bien ne pas durer, une faute d'inattention qui provoque la mauvaise fermeture de sa porte de prison... Le principal intéressé est le premier surpris, mais sa réaction sera bien différente de celle qu'on pourrait imaginer...
Et puis, il y a Carl, parti seul à la recherche de Lydia. Le fils de Rick est vite appréhendé par la troupe de marcheurs qui se mêlent aux zombies. Pour le moment, aucun mal ne lui est fait, et il est avec Lydia, mais Alpha, la mère de Lydia, ne voit pas vraiment cela d'un très bon il...
Maggie, de son côté, peut enfin apprendre la nouvelle à Rick. Aussitôt, une petite troupe se met en place, constituée de Rick, Andrea, Dante et Michonne. L'opération va consister à récupérer Carl. Elle pourrait bien conduire à bien d'autres choses...
Encore une fois, ce nouveau tome de Walking Dead parvient à nous surprendre. Il s'y passe bien des choses, croisées, entremêlées, et surtout racontées d'une manière parfaite et implacable. Tantôt, l'optimisme est de la partie, mais on sent bien que cela ne durera pas. Ce n'est bien évidemment pas la première fois que ce genre de sentiment est éprouvé à la lecture de la série, mais il faut bien reconnaître que Robert Kirkman sait y faire, teintant encore son histoire de rebondissements qui promettent une suite encore une fois bien éprouvante.
Charlie Adlard, de son côté, est maintenant épaulé de Stefano Gaudiano pour les encrages, et ce depuis le tome 20. Le côté graphique est toujours aussi maîtrisé, avec les désormais célèbres et indispensables grands aplats de noirs, qui sont parfaits, avec des cadrages qui font mouche et un dessin totalement adapté au rythme du récit.
Non, vraiment, rien n'est à jeter avec ce tome 24, au moment où la saison six de la série télé nous régale tout autant... Jusqu'où cette série ira-t-elle ?