Ce sont maintenant les Lusitaniens qui ont investi les murs d'Ecbatâna, la ville qui faisait jusque-là la fierté des Parses. Le prince Arslân, qui a pu survivre, ne peut maintenant compter que sur peu d'hommes. Peu, certes, mais pas des moindres, puisqu'il s'agit de Daryûn, un des généraux de guerre de l'armée parse, et de Narsus, un fin stratège qui a accepté dernièrement de reprendre du service pour Arslân.
Pour autant, des événements ont lieu à Ecbatâna, qui pourraient bien voir ce petit groupe s'agrandir. Notamment avec Ghîb, un archer, et Faranghis, une magnifique jeune femme qui est chargée de retrouver et protéger le jeune prince. Bientôt, le petit groupe va se retrouver nez à nez avec l'armée lusitanienne partie à sa recherche, et menée par Kahllahn, général qui a trahi le roi de Parse...
Grâce à la ruse de Narsus, le petit groupe de compagnons va réussir à mettre en déroute la petite armée en question, et de nuit... Et bientôt, c'est Kahllahn lui-même qui va se retrouver devant Daryûn, pour un combat épique qui verra la victoire du compagnon d'Arslân... Mais Kahllahn est mort avant d'avoir livré tous ses secrets, notamment où est le roi de Parse, père d'Arslân, et pourquoi il a trahi son peuple...
A Ecbatâna, c'est dans l'ombre que, le plus souvent, les choses évoluent... Notamment autour de cet homme inquiétant et mystérieux qui est venu avec les Lusitaniens. Un homme qui porte un étrange masque, qui semble cacher un visage à moitié calciné... Un homme dont nous ne connaissons pas l'identité pour le moment...
Cela fait maintenant quelques lectures, et quelques séries (Fullmetal Alchemist, Silver Spoon...) que l'on sait qu'Hiromu Arakawa est une mangaka des plus talentueuses. Et ce n'est pas avec ce troisième tome de The Heroic Legend of Arslân que les choses vont changer, d'autant qu'un jeu vidéo sur cet univers vient à sortir sur les consoles de la nouvelle génération.
Graphiquement, on est habitué aux dessins d'une grande finesse et pleins de mouvements d'Hiromu Arakawa, que l'on retrouve ici dans chacune des planches : Hiromu Arakawa et ses assistants ont fait un travail d'excellente qualité de ce point de vue. Le récit, de son côté, est toujours aussi intéressant et facile à suivre, pour ne pas dire tout simplement captivant. C'est réfléchi, travaillé, et on se dit que cet univers imaginé par Yoshiki Tanaka tient diablement bien la route.
Une série à conseiller en tout cas, et pourquoi pas à offrir...
