Iku a enfin un rendez-vous avec Dojo. En civil, ils vont enfin boire cette fameuse camomille dont ils ont tant parlé (après qu'Iku se soit torturé à choisir la tenue adaptée à ce rendez-vous pour ne pas paraître trop féminine). Mais leur rendez-vous propice à un rapprochement est de courte durée lorsqu'ils sont tous deux appelés en mission d'urgence pour protéger un célèbre romancier dont Dojo est fan.
Une fois encore, je ressors un peu perturbée par cette lecture. Si visuellement je suis sous le charme des personnages et des décors très pointilleux que nous offre le mangaka, niveau histoire je trouve ça un peu fouillis à chaque fois. Entre les trahisons, les protections et les rebondissements, ce tome se révèle assez plat niveau intrigue. J'ai davantage la sensation que ce sont les relations entre plusieurs personnages que l'auteur veut mettre en avant.
Iku et Dojo par exemple se rapprochent de plus en plus, mais rien de concret ne se fait. J'aurais aimé qu'enfin une petite étincelle se réveille dans leurs yeux et qu'ils finissent par débuter leur histoire, qui finit par tourner en rond. On les sent plus proches, c'est déjà une bonne chose, mais on attend peut-être enfin plus à ce niveau.
Ce tome reste assez calme, peu d'action, mais beaucoup de réflexions de nos héros qui tentent de protéger un écrivain à succès dont l'un des romans a inspiré les sbires du comité d'amélioration qui commentent des attentats.
La relation Shibasaki / Tezuka évolue enfin grâce à la jeune femme qui décide de jouer carte sur table, piégeant ainsi le grand frère de Tezuka, meneur du groupe Bibli-Avenir.
J'attends de voir ce que donnera la suite, personnellement, ce nouvel opus n'aura pas su capter mon attention. Dommage.
