Susan Webster vient de passer trois années en prison, condamnée pour le meurtre de son fils, Dylan, alors qu'il était âgé de trois mois. Crime qu'elle ne se souvient pas avoir commis, et qui est mis sur le compte de sa dépression du post-partum. A présent, son souhait à sa sortie de prison est de repartir à zéro, avec un nouveau nom et une nouvelle adresse...
Or, un matin, une enveloppe est glissée sous sa porte avec une photo d'un petit garçon et un prénom inscrit : Dylan... Susan ne comprend rien. Est-ce son fils ? Mais si c'est le cas, on lui a menti et qui oserait faire cela ? Personne dans son village ne connaît son vrai nom et son histoire !
A l'aide de son amie Cassie, rencontrée en prison, et de Nick, un homme venu lui poser des questions au sujet de son passé, elle va chercher la vérité en fouillant dans son passé, celui de son mari et des personnes de son entourage présents lors des faits.
En parallèle, la romancière nous raconte des faits qui se sont déroulés dans les années 90. On navigue donc entre ces flash-back et le récit actuel, en se demandant bien quel est le lien avec Susan. Finalement, au fur et à mesure du récit, on apprend les choses et on fait bien entendu des rapprochements.
On se laisse vite entraîner dans cette histoire, qui est riche en rebondissements. L'intrigue est bien menée, avec des personnages attachants mais troublants également car on ne sait pas trop à qui se fier. On croit deviner le dénouement et finalement on est surpris par la tournure des événements. Ainsi, on a du mal à arrêter notre lecture !
Ainsi, le livre se lit facilement, également grâce à une écriture fluide, agréable et abordable.
Jenny Blackhurst écrit ici son premier polar, et elle est déjà considérée comme l'héritière anglaise de Jean-Christophe Grangé... Espérons avant de faire de telles comparaisons que les suivants seront du même acabit !