Ce recueil regroupe six nouvelles. Six textes dans lesquels Barjavel démontre une nouvelle fois toute l'étendue de son talent.
Six nouvelles donc, dont celle qui a donné son titre à l'ouvrage : Béni soit l'atome. Le principal (et seul ?) grief que l'on puisse lui faire est probablement d'être trop courte. Qu'il serait bon d'en savoir plus ! Comme on aimerait entrer dans la vie des survivants ! Et pourtant, en quelques pages, tout y est, rien ne manque.
Tous les pays du monde sont maintenant dotés de la puissance de feu ultime. C'est paradoxalement le plus petit d'entre eux qui déclenchera l'apocalypse. La terre est sinistrée, et les seuls survivants sont les passagers d'un stratobus. Ils s'installeront au Groenland, seule terre encore habitable, et inexorablement reproduiront la quadrature du cercle.
J'aime la facilité et le naturel avec lesquels Barjavel évoque la fiction, les monstres et la magie. Comme s'il ne pouvait en être autrement. J'aime ces personnages qui semblent tellement vivants.
J'aime aussi tout particulièrement le côté visionnaire de l'auteur. Dès 1946 donc, il envisageait l'existence future de l'ebook !
Finalement, s'il était totalement en phase avec son temps, rien ne dénote réellement avec notre monde d'aujourd'hui.
Anicette au sourire si doux, Péniche, le naïf aux grands pieds... que j'aurais aimé passer plus de temps avec vous !