Toute sa vie, Falcio n'a eu qu'un but : devenir un manteau de gloire. La mort du roi, assassiné par les ducs, est d'une certaine façon son échec personnel. Lui et ses amis, Kest et Brasti, sont devenus des Trattaris, des cache-misères destinés au mépris de tous, à de simples rôles de gardes du corps dans le meilleur des cas.
Il ne leur reste presque plus que cette dernière mission que le roi avait confié à chacun des membres de sa garde. C'est un peu leur quête de rédemption. En ce qui concerne Falcio, il doit retrouver les charoïtes perdus...
L'univers décrit dans Les manteaux de gloire vous paraîtra certainement familier. Il est impossible ou presque de ne pas faire un certain parallèle avec Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas.
L'atmosphère est sympathique, posée dans un monde de la fin du moyen-âge. La fantasy appelle un peu de magie, et même si ce n'est pas le centre de l'ouvrage, elle est tout de même présente ici.
Le récit est assez soutenu, rythmé par plusieurs flash-back qui permettent d'entrer plus facilement dans l'histoire et de mieux comprendre l'état d'esprit des personnages principaux.
La plume est plutôt légère. Pour autant, ce n'est pas le cas de l'histoire. Beaucoup d'action, de combats, et quelques touches bien plus noires ponctuent le déroulement de l'histoire. La deuxième partie du roman est particulièrement prenante, et le parallèle fait entre le passé de Falcio et la mission qu'il s'auto-attribue est vraiment dynamisant.
Le personnage principal, Falcio, est peut-être un peu caricatural, tant son engagement semble total, mais globalement, cela ne nuit en rien à la qualité de l'ouvrage. Les personnages secondaires mériteraient par contre de prendre un peu d'épaisseur. Dans un prochain volume peut-être...
Un peu de cape et d'épées donc, un peu de mystère et pas mal de révélations et de rebondissements : une bonne recette pour un moment de lecture agréable !
