Les Chroniques de l'Imaginaire

Ririko (Samuraï - 10) - Di Giorgio, Jean-François & Mormile, Cristina

Takeo et ses compagnons approchent d'un petit village de montagne, lorsqu'ils sont attaqués par des petits voyous des environs. Heureusement pour eux, ils sont simplement mis en fuite par un chien, appartenant à une jeune fille du nom de Ririko. Immédiatement, la jeune fille propose l'hospitalité aux voyageurs, qui acceptent bien volontiers un repas et un peu de repos...

Bientôt, Ririko livre tous ses secrets, notamment grâce à son oncle qui racontera un peu sa vie : Ririko est une artiste dans l'âme, mais elle n'a pas vraiment le temps de se consacrer à son don. Depuis que ses parents ont été tués, la jeune fille n'a de cesse de s'entraîner sans relâche, afin d'éviter de revivre un drame qui l'a hantée lorsqu'elle était enfant. Maintenant, elle espère remporter le tournoi local, mais pour cela il lui faudra battre un combattant local qui est donné largement favori...

Takeo, de son côté, a pu trouver un travail dans le dojo local, où il passe son temps à balayer en écoutant tout ce qui se raconte. Les combattants ignorent qu'ils seraient tous battus à plate couture par un tel samuraï... Bientôt, c'est une statue en or qui a été volée dans le sang qui fera l'objet de bien des convoitises...

Je ne connaissais pas encore la série Samuraï jusqu'à ce que paraisse ce dixième tome de la série de Jean-François Di Giorgio (au scénario) et Frédéric Genêt (au dessin). Première différence : c'est Cristina Mormile qui reprend le dessin, justement à partir de ce tome. L'exercice n'est pas forcément simple, chacun le sait dans le métier, et cela se ressent d'ailleurs sur certaines planches. Le très bon côtoie le moins bon, avec un manque de finesse ressenti sur certaines cases.

Ce dixième tome m'a ainsi semblé en dessous des premiers tomes de la série, notamment le premier cycle. Par ailleurs, nous sommes ici bien loin de la finesse trouvée dans des séries concurrentes comme Okko chez Delcourt, ou encore Isabellae chez Le Lombard.

Au niveau de la narration, là encore, on est sur quelque chose de trop rapide, pas assez abouti. Les dialogues sont assez creux, trop téléphonés, et une terrible impression de déjà vu s'installe malheureusement un peu trop tôt.

Un dixième tome qui souffre de trop de défauts pour être au niveau des prédécesseurs, et qui sera vite oublié à cause d'un trop grand manque d'originalité.