Barry est un flic new-yorkais. Son proche passé est lourd sur ses épaules. Il commence à peine à se remettre d'une période difficile et qui le suivra toute sa vie : cet homme droit et intègre a perdu sa femme et sa fille au World Trade Center le 11 septembre 2001. Il trouve du réconfort et une aide qui le sort de son désarroi dans l'amitié qu'il porte à Werner.
Werner n'est pas un ami comme les autres. Son passé à lui est plus que lointain puisqu'il remonte à la guerre de Sécession. Oui, Werner est immortel et un vampire. Il aide Barry dans ses enquêtes, à la discrétion de la hiérarchie de la police de New-York. Il essaie de trouver un sens à sa vie, aux drames traversés, et au mystère de Klaue, la bague léguée par son père dont il ne peut se séparer. Cette dernière est issue d'un ordre plus ancien que Werner. Elle y joue un rôle crucial.
Ici, un pasteur a été égorgé, sa main gauche, emportée. L'assassin présumé est un ancien toxico, bien connu de Barry. Mais derrière ce prétendu criminel trop évident, l'Ordre des Templiers étend son pouvoir sur l'humanité...
J'ai lu ce roman très rapidement, bien que les histoires de vampires ne soient pas ma tasse de thé. Mais là, l'auteur David Khara réussit à mêler une enquête new-yorkaise avec les mystères du passé, de l'au-delà, de Dieu et le monde des Templiers. On ne tombe pas dans le mysticisme, on colle bien à la réalité de la violence new-yorkaise au sein d'un district américain. L'histoire de Werner n'est pas gênante, elle est très bien amenée dans ce polar outre-atlantique.
Dans ce livre, le récit des Templiers est fort bien décrit, l'auteur décrit et explique au bon moment ce pourquoi notre curiosité s'éveille.
Un excellent moment entre thriller et fantastique. Je n'ai pas lu le premier volet, mais il me tarde de me le procurer.