Maintenant que Shizuku Kanzaki a un peu de temps avant de se confronter au douzième apôtre, voilà qu'on le retrouve avec ses collègues et amis, parcourant le Japon à la recherche des meilleurs crus que l'on fabrique dans ce pays. Ainsi, le département Vins des Bières Taiyo souhaite proposer aux clients plusieurs coffrets de trois vins différents, tous japonais. L'enjeu est de taille, et il faudra surtout ici combattre les idées reçues sur la qualité des vins japonais...
Et il se trouve que certains producteurs japonais, souvent peu connus, ont fait des progrès considérables ces dernières années. Ainsi, Kanaki est bluffé par la qualité de certains vins de son pays, et il en va de même pour la majorité de ses collègues. Bientôt, l'équipe est en mesure de proposer deux coffrets différents, à des prix différents, aux patrons des Bières Taiyo, et la réussite est au rendez-vous : ces derniers acceptent de lancer la vente de ces fabuleux coffrets !
Une parenthèse bienvenue, car bientôt les vers qui accompagnent la recherche du douzième apôtre sont enfin connus... La bataille qui oppose Shizuku Kanzaki à Issei Tomine va pouvoir reprendre. Ce dernier a emporté six manches, contre cinq pour Kanzaki, et tout porte à croire que le douzième apôtre porterait sur un vin ancien, qu'il est donc particulièrement difficile de se procurer, étant donné son côté sans doute très onéreux...
Ce nouveau tome de Les gouttes de Dieu est un tome de transition, où on oscille entre une recherche de vin à caractère professionnel, et la recherche du dernier apôtre, qui va démarrer. Et c'est une bonne chose, car on a l'occasion d'apprendre des choses sur pas mal de crus différents, de différentes époques, de différents cépages, et de différentes origines.
Pour autant, les relations entre les personnages n'avancent pas d'un iota, et la désagréable impression que ces derniers ne s'intéressent qu'au vin et à rien d'autre persiste avec ce tome, qui enfonce même le clou de ce point de vue. On reste centré sur différents vins, tous plus exceptionnels les uns que les autres. Tellement exceptionnels qu'on se dit qu'on n'aura jamais l'occasion de boire la plupart d'entre eux, comme ce Château Cheval Blanc 1978, ou encore ce champagne Dom Perignon 1969...
Une série qui est devenue exclusive pour les amateurs de vin, et uniquement.
