Dans une tour impressionnante, cachée en pleine nature quelque part au Japon, Taïchi et Tetsuo sont à la merci de Marube. Ce dernier a toujours en tête d'utiliser les connaissances de Tesla pour subir un échange de cerveau avec Tetsuo... Suite à cela, la jeune fille deviendrait enfin un garçon parfait, et c'est tout ce qu'un père pourrait souhaiter à son fils, non ?
Car il s'avère que Marube n'est autre que le père de Tetsuo, justement. Et cela, Taïchi doit le lui révéler. Et au passage, il compte bien lui rappeler quel est son vrai nom : rien à voir avec Rei, mais plutôt avec Akira, qui serait la bonne façon de le traduire, si on se dit que Tetsuo est un garçon !
Alors, Taïchi parvient enfin à déjouer la surveillance de Q, pour révéler sa version des faits à Tetsuo... Désormais, au grand désespoir de Marube, Tetsuo refuse de subir cette opération de folie. C'est l'heure du grand final, avec la poursuite par Marube, et le fait que la tour s'embrase totalement...
Ce neuvième tome sonne le glas de la série de Taro Nogizaka, La tour fantôme. Et une dernière fois, il aura fallu souffrir pour arriver au terme du tome ! Cela fait bien trois tomes que les personnages changent de nom ou de sexe, on ne sait plus trop comment ni pourquoi, et cela fait au moins autant de temps que la lecture s'avère être un véritable supplice.
Ce n'est pas ce dernier tome qui déroge à cette règle. Les explications sont franchement tirées par les cheveux, pour rester poli, et rien ne sauve le scénario ici. Le seul point positif reste dans les dessins, qui restent d'une belle finesse, et qui pourraient donner quelque chose d'intéressant avec un scénario plus maîtrisé et ficelé.
Une série qu'on est bien content de voir se terminer, en espérant que le dessinateur, talentueux, trouvera un scénariste qui le sera tout autant.
