Hugo est un jeune garçon un peu paumé, qui a la chance d'avoir une nana qui l'aime, ainsi qu'une sérieuse passion pour la glandouille et les jeux vidéos... Mais aujourd'hui, la vie de ce petit couple est sur le point de changer, avec l'arrivée d'un bien étrange robot, qui répond au bien curieux prénom de Roger. L'être métallique ne manque pas de conversation, même s'il s'avère qu'il est juste incapable de proférer le moindre mensonge...
Mais pour autant, le voilà qui parcourt la maison de long en large, s'intéressant à tout ce qui passe à sa portée. Rapidement, il connaît le contenu complet de tout l'internet mondial, et Dieu sait si cela n'est pas forcément conseillé, et que cela ne donne pas forcément une image véridique des habitudes des humains... Mais qu'à cela ne tienne : Roger découvre également le hobby principal d'Hugo : les jeux vidéos. Et inutile de préciser que Roger rétame Hugo à plates coutures, sur ce genre d'activités.
Mais Roger reste tout de même un sacré mystère... C'est en fait le père d'Hugo, chercheur dans une boîte qui appartient à l'armée, qui a volé le robot à sa boîte pour le cacher chez son fils. Roger serait en fait une arme redoutable, qui aurait coûté des millions de dollars, et maintenant, forcément, l'armée souhaite le récupérer coûte que coûte...
Bon... Autant être clair : je n'ai pas trouvé que cette bande dessinée scénarisée par l'illustre Cyprien Iov tienne correctement la route. Certes, certains gags sont réussis et sont même franchement drôles, mais ce premier tome souffre de trop d'inégalités. Cela peut s'expliquer par le fait que le livre est justement le premier scénarisé par Cyprien Iov, mais pour un gag vraiment réussi, il y en a trois ou quatre qui tombent à plat ou qui ne sont pas drôles.
Les dessins de Paka sont eux aussi inégaux : la lisibilité est bien là, mais malgré la simplicité des dessins, on manque de mouvements dans certaines cases, et le rythme fait cruellement défaut, faisant justement tomber à plat ce qui aurait pu être un gag réussi.
Certes, tout n'est pas à jeter dans ce premier tome, mais on lui préférera largement les productions d'un auteur comme Sti, largement plus inspiré dans bon nombre de ses séries. Un premier tome en demi teinte, mais dont on attendra tout de même de lire la suite pour voir ces quelques défauts corrigés !