Caroline est une jeune couturière vivant au cur de Londres. Elle tient une petite boutique avec beaucoup de goût et jouit d'une excellente réputation auprès de sa clientèle. Un jour, un bourgeois, Lord Ryland alias Drayton Mackenzie, lui ordonne de le suivre en abandonnant sa vie londonienne afin d'embrasser une nouvelle destinée : celle de Lady Caroline. Pourquoi un tel retournement ?
Le père de Caroline, qu'elle n'a jamais connu, a batifolé avec plusieurs maîtresses de différentes classes et a dû se soumettre aux dernières volontés familiales pour obtenir un héritage : celui de transformer les trois enfants issus de sa vie légère en petites aristocrates bonnes à marier. Il meurt avant de réaliser cet uvre, et le tout revient à son neveu Drayton.
Lourd héritage mais Drayton réunit les trois filles : la petite Fiona, enfant sauvage qui n'a connu que la misère et la violence, Simone, jeune ado qui vit dans un bordel pour éponger les dettes de sa défunte mère prostituée, et Caroline, la belle couturière blonde aux yeux bleus qui lui fera perdre ses moyens.
Tous les quatre doivent se ranger sous l'étiquette et apprendre leurs nouvelles vies de duc et de jeunes ladies tout en rénovant ce château délaissé par son ancien maître. Ils s'en donneront à cur joie. Mais il est difficile de sadonner à la rigueur et aux bonnes manières hypocrites de la noblesse quant on est issu de classes inférieures.
Scandale à Ryland Castle est un joli roman plein de douceur, d'entrain et de romance. On aime la liaison sulfureuse et risquée entre Drayton et Caroline ; on sourit à la maladresse de Simone et son franc parler, et on fond littéralement sous le charme de la petite Fiona, dont le personnage est trop peu présent à mon goût. L'auteur Leslie Lafoy sait nous rendre dépendant de cette histoire, on sait déjà où va nous mener l'histoire d'amour naissante entre les deux personnages principaux, mais on ne s'en lasse pas. Bien sûr, tout s'arrange pour le mieux au fil des pages, c'est vrai c'est un peu trop facile comme romance mais une histoire comme celle-ci ne demande pas davantage, et on s'en réjouit.
Encore de la lecture légère, dira-t-on ? Oui, cela fait du bien de temps en temps.