Les Chroniques de l'Imaginaire

En attendant Doggo - Mills, Mark

Dan est un créateur publicitaire qui voit soudain sa vie s'effondrer : il perd son boulot et sa fiancée pratiquement en même temps. Clara le quitte brutalement, sans prévenir, en lui laissant toutefois un sacré fardeau : Doggo, son chien laid à faire peur.
Au départ, Dan ne sait pas quoi faire de ce chien. Puis les circonstances vont faire qu'il va le garder et même, petit à petit, finir par l'apprécier.
Il trouve un autre job dans une agence publicitaire dans laquelle Doggo va devenir un employé à part entière lui aussi.

Le roman raconte à la fois l'intégration de Dan dans son nouveau job, l'évolution du duo qu'il forme avec son chien, et ses relations avec ses collègues, hommes et femmes.
Mais hélas, le filon Dan-Doggo n'est pas exploité autant qu'on pourrait l'espérer en lisant la quatrième de couverture, ou tout simplement avec le titre du roman.
Doggo n'est finalement qu'un second rôle, alors qu'on s'attend à ce qu'il ait le rôle principal du roman. Et c'est bien dommage.
Les péripéties de Dan dans l'agence de publicité n'ont rien d'attrayant, ses histoires d'amour sont banales. Ce n'est pas mauvais, c'est juste un peu fade et trop lisse.

Le seul véritable intérêt de ce roman est le chien, mais celui-ci n'apparait vraiment pas assez souvent pour qu'on apprécie vraiment ce roman.
On reste vraiment sur notre faim. Et pourtant, les rares interventions de Doggo sont plaisantes, amusantes, promesses de drôleries. Mais ce ne sont que des promesses. Son addiction pour Jenifer Aniston, par exemple, est drôle, mais pas assez présente. Cela aurait pu être exploité à fond pour en faire quelque chose de vraiment original.
En résumé, le titre est tout à fait correct : on attend toujours Doggo !