C'est un petit coup de tonnerre qui secoue le monde de Gaku et de son groupe Charlie, depuis que Kaname, le génial bassiste, a annoncé qu'il partait tenter sa chance dans le monde de la musique aux États-Unis. Cela fait quelques temps maintenant que tout le groupe est au courant, mais à présent l'échéance approche et le départ final devient imminent.
Alors, les adieux finissent par se faire, sans que Kaname ne laisse une maquette au groupe. Un riff génial, sur lequel il va falloir mettre du chant et une musique dignes de ce nom...
Kaname ne peut s'empêcher d'être encore mystérieux, en demandant à Gaku de casser sa guitare. A présent, Charlie n'a plus fait de scène depuis quelques mois : une éternité dans le microcosme de la musique punk japonaise.
L'urgence est à la trouvaille du bassiste génial qui pourra remplacer Kaname, tout en étant quelqu'un de facile à vivre. Une recherche qui s'annonce compliquée, et pleine de quiproquos, notamment entre Gaku et Shina...
L'histoire musicale se poursuit avec ce douzième tome de Woodstock. Encore une fois, le tome est l'occasion de croiser des groupes de punk, et la musique se dégage encore une fois de ces pages. Les personnages ont tous leur partition à jouer ici, et Gaku n'est pas forcément mis en avant, comme cela pouvait être le cas dans certains tomes précédents. Un choix intéressant qui permet de se centrer sur le groupe, ou plutôt ce qu'il en reste...
On vit ici les déboires de bien des groupes, et quel que soit leur niveau ! Les dessins de Yukai Asada font toujours la part belle aux mouvements et aux expressions : c'est vif, nerveux, sans doute aussi parce que le rythme de parution est bien important, au détriment des détails que l'on pourrait retrouver dans les décors. Un tome de transition, relativement prenant, même si on se dit que cela s'adresse de plus en plus à un public d'adolescents...