Lorsqu'on embrasse la carrière d'infirmière, il faut vraiment être prête à tout ! C'est bien simple : les patients ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer, entre les maladies, les opérations et la famille qui vient rendre visite au malade, il y a là de quoi avoir de sacrées anecdotes pour les vieux jours !
C'est en tout cas ce que nous racontent Bercovici et Cauvin dans ce trente-huitième tome (pas moins !) de la série Les femmes en blanc. On y croisera des gens à qui on tente de greffer une tête (oui, les progrès de la médecine allant parfois un peu vite...), des médecins qui préfèrent opérer un patient avant de se faire opérer eux-mêmes, histoire d'avoir un coup d'essai avant, ou encore cette infirmière qui débute dans la pose des plâtres et qui trouvera en ses propres parents de parfaits cobayes pour s'entraîner, bien malgré eux...
Bien évidemment, il y est aussi question des petites blagues entre collègues durant la pause, ou encore des femmes de ménage qui ne peuvent s'empêcher de se méfier devant les microbes laissés par un patient décédé...
Encore une fois, toutes les couches de l'hôpital y passent, dans ce nouveau tome : l'occasion, encore une fois, de se vider la tête et de se laisser guider par des idées qui sont encore bonnes et bien présentes, malgré la profusion de tomes pour une telle série ! Avec ce Potes de chambre, Bercovici et Cauvin servent ce que l'on attend de ce nouveau tome. Même si l'originalité n'y est plus, forcément, on passe encore une fois un bon moment de lecture avec des dessins épurés et loufoques, et des histoires qui vont même jusqu'à tenter de suivre l'actualité.
Les fans apprécieront, sans nul doute !
