Les Chroniques de l'Imaginaire

One-punch man (One-punch man - 2) - One & Murata, Yusuke

Quand un scientifique barré a des rêves d’évolution de l’espèce humaine, son génie lui permet de créer un laboratoire fabriquant des monstres à la force surhumaine. Il donne à ce laboratoire le nom de Maison de l’évolution. Intéressé par la puissance de Saitama, le scientifique envoie ses monstres d’élite tester leur force contre notre héros.

Saitama accompagné de son élève, le cyborg Génos, s’occupent de ces forcenés. Mais devant la menace que constitue ce scientifique, ils décident de se rendre à la Maison de l’évolution pour lui régler son compte. Le scientifique, alerté de la venue de nos deux héros et de la défaite de ses meilleurs sbires, libère Scaravageur, un monstre à la puissance incontrôlable. Il espère ainsi découvrir le secret de l’entrainement de Saitama, qui en trois ans lui a permis d’atteindre une force permettant de vaincre ses adversaires d’un coup de poing.

Dans ce deuxième tome de One-punch man, on découvre le secret de l’entrainement de Saitama : cent abdos, cent pompes et cent flexions tous les jours pendant trois ans. Bien sûr, la caricature est flagrante : l’auteur se moque des autres héros de shônen qui, à force d’entrainement physique et de volonté, arrivent à devenir imbattable. De manière générale, tout est prétexte à calembours et moqueries : Saitama ne peut pas se battre car c’est le jour des promotions au supermarché, Génos la tête dans un mur constitue de l’art moderne.

On perçoit que le traducteur, Frédéric Mallet, s’est lui aussi fait plaisir : le monstre insecte nommé Mante-Le-Joli, en référence à la ville, ou le gang des chauve-sourire ne peuvent être qu’une adaptation de la traduction. Les puristes s’offusqueront, mais on reste dans l’esprit de One, avec beaucoup de second degré.

De même, dans le coup de crayon de Murata, on retrouve à la fois l’agressivité dans les combats et le burlesque dans les scènes comiques, mais aussi beaucoup de petits détails cachés, ce qui prouve la qualité du travail du mangaka. Le premier tome était sensationnel, le second n’est pas en reste avec un contenu qui a de quoi vous mettre de bon humeur.