Les Chroniques de l'Imaginaire

Pandora Hearts (Pandora Hearts - 24) - Mochizuki, Jun

Vincent est sauvé de la Chain de Noise par Écho, la dedlum chargée de protéger l’esprit de Noise. Et Ada Versalius qui pardonne Vincent de ses erreurs passées et lui fait preuve de tendresse lui redonne le goût de la vie, permettant à Oz de poursuivre son chemin.
Il repart à la poursuite de Glen, qui a rattrapé Alice enlevée par le chat Cheshire au pied d'une tour où Jack et B-Rabbit les surprennent. Profitant de la confusion du combat, Alice se précipite en haut de la tour et elle y découvre l'Abysse qui a pris l'apparence de l'autre Alice, celle qu'elle souhaite délivrer. Ne voulant pas se retrouver seule, la Volonté de l'Abysse s'empare par la force d'Alice et se réfugie dans une dimension plus profonde en faisant exploser la dimension dans laquelle Oz et Glen poursuivent leur combat acharné.
Au plus fort de la bataille, Oz et Glen sont alors précipités dans un souvenir d'Oswald où Lacie est petite. Mais Glen n'a pas la force de la tuer et de modifier le passé. Il ne reste plus qu'une solution pour éviter la destruction du monde : plonger au plus profond de l'Abysse pour sauver Alice. Oz utilise ses ultimes pouvoirs pour y parvenir, mais alors que pourrait-il faire face à la formidable puissance de l'Abysse et de sa Volonté ?

Tous les protagonistes jettent leurs dernières forces dans cette ultime bataille pour sauver le monde et rétablir un équilibre durement malmené depuis quelques épisodes. Malheureusement, tous n'en réchapperont pas ... si ce n'était pas si passionnant, je dirais que les âmes sensibles doivent s'abstenir de lire ce tome. Mais pour les amateurs de Pandora Hearts, ce n'est juste pas possible de s'en passer.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Jun Mochizuki a eu du mal à s'arrêter ! Annonçant la fin de la série au vingt-troisième tome, il a fallu un vingt-quatrième tome qui a presque la taille d'un double tome pour conclure cette saga. Et c’est fort compréhensible étant donné le nombre de questions qui étaient en suspens. Mais on lui pardonne aisément cette rallonge tant les planches sont magnifiques. Et finalement, on n'a pas vraiment envie de se séparer d'Alice, Oz et de leurs compagnons.

Ce dernier opus clôt parfaitement cette série au point qu’on se retrouve partagé entre le plaisir d’en découvrir le dénouement et la tristesse de quitter nos héros. Les aficionados de Jun Mochizuki pourront se consoler en lisant sa nouvelle série Vanitas no Carte, qu’on espère aussi passionnante.