Shoya est parvenu à sauver Shoko du suicide que cette dernière préparait. Malheureusement, en tentant de la protéger, il a chuté de plusieurs mètres, atterrissant à l'hôpital dans un état critique. Blessé au bassin et aux épaules, il se retrouve dans le coma pendant que tous croisent fort les doigts, espérant qu'il survive. Lorsque Shoya ouvre les yeux et se découvre à l'hôpital, il ne pense qu'à une chose : s'assurer que son geste n'ait pas été vain et que Shoko est en vie.
La première fois que j'ai découvert ce manga, j'ai apprécié le thème abordé. Le handicap est peu exploité en général, mais ici, il est justement dosé. N'ayant pas lu les tomes précédant ce dernier opus, je ne pourrai juger que de cette lecture-ci, ne sachant pas ce qui a amené les héros à en arriver à ce point à un niveau si triste.
Shoko a voulu se suicider, pour de multiples raisons, dont le regard des autres qu'elle ne semble plus supporter et une fois encore elle ne doit sa survie qu'à Shoya, qui est tombé à sa place. Le jeune homme, blessé, pense de suite à elle dès son réveil et les séquences que l'auteur propose entre les deux personnages sont sublimes. On sent l'affection qu'ils éprouvent l'un envers l'autre et, malgré la différence, ils se comprennent et ont besoin l'un de l'autre. Jusqu'à la fin, on sent cette amour naissant, cette promesse qu'ils se sont faite de toujours rester soudés ensemble.
Tout ne tourne pas juste autour de Shoko, mais surtout autour de Shoya qui sera amené à réellement ouvrir les yeux sur les gens qui l'entourent. Lui qui est toujours resté renfermé et un peu moqueur va comprendre enfin que pour vivre heureux, il faut savoir s'ouvrir aux autres.
En voilà un final réussi, et même si je regrette de ne pas avoir pu lire tous les tomes de cette saga, je la recommande vivement pour ses dessins très jolis, mais surtout pour son histoire, touchante.