Fourmille et Yuri voguent vers Rome. Tandis que la première bronze et fait connaissance avec un jeune et charmant aristocrate romain, le second râle. Rien de neuf sous le soleil méditerranéen. Pour Sigismund, par contre, c'est plus tendu. Il se sent surveillé. Ce voyage secret vers la cité pontificale a été ébruité et ne plaît pas à tout le monde...
Le guide du voyageur sans électricité nous amène pour ce cinquième tome à visiter la belle ville de Rome où Fourmille espère obtenir une réponse à son arrivée sur le monde d'Ekhö. L'ensemble de l'album s'articule autour de cette quête et, bien que résolue de manière simpliste, l'histoire se laisse lire avec plaisir et sans effort. On peut, en effet, comparer Le secret des Preshauns à un film d'action au scénario moyen mais techniquement au point. C'est du divertissement et rien d'autre.
Mais du beau divertissement puisqu'à chaque case on profite des splendides dessins de Barbucci, de la brillante mise en couleur de Lebreton et des détails de cet univers proche du nôtre et pourtant délicieusement différent. La mise en scène des personnages est également réussie et c'est un plaisir de revoir les formes de Fourmille (surtout). Il n'y a que Yuri qui devient irritant par son côté coincé caricatural.
Bref, ce cinquième Ekhö est une histoire distrayante et très bien emballée.
