Heather Wells est une ancienne starlette qui a rempli des stades entiers avec des ados fous de ses chansons romantiques. Elle est devenue femme, ses parents et surtout sa mère lui ont dilapidé tout son fric. Aujourd'hui, elle travaille pour le campus de l'Université de New York et gère en tant que directrice adjointe un des plus anciens bâtiments de résidents. Le summum, elle va se marier dans quelques semaine avec Cooper, qui la fait fondre au moindre instant. Bref, tout va bien dans sa vie malgré la haine qu'elle voue à sa mère.
La rentrée universitaire est à une semaine, les étudiants arrivent au compte goutte, et cette année n'est pas une année comme les autres puisque Heather héberge dans son bâtiment un prince, l'héritier du Royaume de Qalif. Il est beau, il est jeune, il est cool et attire non seulement toutes les midinettes mais est également entouré d'une armada de Musclors afin de le protéger. C'est cool à gérer pour une rentrée.
Cerise sur le gâteau, une des RE (responsable des résidents sur un étage) est retrouvée morte allongée sur son lit : ça y est ! Heather ne va pas reculer devant cette nouvelle enquête. Et oui, elle a le don de foutre son nez, comme le rappelle l'agent Canavan de la police New-Yorkaise, dans les affaires qui ne la concerne pas. Mais comment y résister, surtout quand Cooper est un des plus côtés des détectives privés de New York !
Lecture sympathique et légère. C'est le cinquième tome des aventures d'Heather Wells après une (irrésistible) envie de sucré, une (irrésistible) envie d'aimer, une (irrésistible) envie de dire oui et Ready to rock. Une (irrésistible envie) de bonheur est un roman pour adolescentes en quête d'un bon moment de détente. Il entremêle enquête policière, humour et romance comme il se doit.
Les ados vont pouvoir s'identifier à Heather, elle est belle, elle est jeune et cool. En tant que quarantenaire, j'ai particulièrement apprécié l'approche qu'elle a avec ses étudiants et surtout avec les parents à gérer. Elle reste ferme et droite et a le don de remettre tout le monde à sa place même si la personne en question est un prince.
Meg Cabot nous plonge parfaitement dans le monde de la vie universitaire, entre fêtes, tensions, addictions, qui cache de nombreuses sombres affaires et se révèle très souvent cruel. Mais l'humour caractérisant ce roman et la fraîcheur de l'héroïne nous font passer un agréable moment de lecture. Happy end assurée.