Dans la petite ville de Pacific View, non loin de San Francisco, Lucy Torper est retrouvée assassinée lors de la rentrée des classes dans les toilettes de son lycée. C'est un spectacle macabre que découvrent les policiers Davis et Bloom. Lucy a la tête tranchée entre ses jambes et est maquillée comme le Joker dans Batman.
L'enquête commence. Faye Sheridan et ses collègues, eux aussi journalistes au San Francisco Chronicle, ne tardent pas à devancer la police pour découvrir le meurtrier. Faye sera secrètement aidée durant son enquête par son amant, Ryan, recherché par toutes les polices. Il est amené à faire justice dans cette ville où se passent des choses bien étranges et où des groupes occultes se cachent et opèrent... Un autre personnage apparaît au cours de notre lecture: la célèbre profileuse Jessica Hurley, qui sera d'une grande aide aussi bien dans cette enquête que dans la vie familiale du Lieutenant Davis.
Tu ne manqueras à personne est un excellent polar. C'est un livre haletant, pas de temps mort. Les chapitres y sont cours et chacun renferme une nouvelle révélation. Il y a de l'action, des rebondissements, l'amour d'un père chérissant ses enfants orphelins de mère. Il y a également de la haine, car Alexis Aubenque y relate fortement le quotidien de nos adolescents souvent confrontés aux réseaux sociaux, sans compter toute la violence verbale qui peut en découler. C'est là où l'on peut voir la fragilité de certains, persécutés par d'autres par de simples regards, de la jalousie et surtout la bêtise humaine. C'est un polar où se mêlent plusieurs enquêtes mais tout y est bien ficelé. On est dans le flou tout le long de notre lecture, et la fin y est étonnante.
Alexis Aubenque, que je ne connaissais pas, ne m'a pas laissée en reste. Je n'ai pas lu le premier tome, Ne crains pas la Faucheuse, mais cela ne m'a pas fait défaut. Néanmoins, je suis assez pressée de découvrir le troisième tome qui pourra peut-être lever le mystère sur l'épouse disparue de Davis et de ses énigmatiques peintures de femmes disparues. Mais il faut encore attendre.