Depuis les derniers événements, pour Rick, un mot revient sans cesse : c'est la guerre ! Contre les chuchoteurs, des êtres ignobles qui portent des peaux de zombies, et qui n'ont pas hésité à massacrer une douzaine d'innocents du clan de Rick afin de délimiter leur territoire, avec les têtes des victimes attachées à des pieux...
A présent, c'est l'heure de l'entraînement, mené par Rick, et surtout par Dwight, plus jeune et avec un passé militaire plutôt que flic. Derrière l'appréhension d'affronter des hordes de zombies attirés par le bruit, il y a l'efficacité... Bientôt, même le prêtre Gabriel accepte de prendre les armes...
Mais cela n'empêche pas d'autres événements de survenir... Ainsi, de façon furtive, on accompagne Eugene, en train de bricoler une vieille radio... Et bientôt, contre toute attente, le voilà en train de converser avec une voix féminine ! Une voix méfiante, qui ne lâche pas beaucoup d'informations. Et Eugene devrait sans doute se méfier également, en ces temps qui se troublent...
Et puis il y a le jeune Brandon qui croise Rick, et qui se prend une leçon monumentale, lui qui a vu son père tué par Rick... Le jeune Brandon, qui va se distinguer par une connerie monumentale, après avoir piqué les clefs de la prison et libéré Negan ! Rick et Michonne s'en apercevront trop tard... Le dangereux psychopathe a profité du départ de dizaines de personnes d'Alexandria pour la Colline, et il a dû fuir depuis bien longtemps dans les bois environnant...
Et il se trouve que Negan va à la rencontre des chuchoteurs, justement... Notamment, il sera littéralement ébahi en rencontrant Alpha. Mais il déchantera bien vite en voyant comment ce groupe traite les personnes les plus faibles. Et pour choquer Negan, il en faut...
La tension... Voilà qu'elle refait surface avec ce nouveau tome, le vingt-sixième, de Walking Dead. La formule fonctionne depuis longtemps, et plus rien n'est à prouver pour Robert Kirkman et Charlie Adlard (accompagné de Stefano Gaudiano sur les encrages). Encore une fois, on se retrouve complètement pris dans cette histoire. Complètement pris au piège devant Negan et sa façon de parler, si brute... On retrouve ce personnage cru et bourrin, mais quel plaisir, il faut bien le reconnaître !
Les dessins sont fidèles à tout ce que vous avez trouvé dans les tomes précédents. La machine est rodée depuis longtemps, et un excellent travail est fait sur les encrages et les grands aplats de noir, et en cela Stefano Gaudiano remplit parfaitement son rôle.
Les relations entre les personnages sont toujours travaillées et fouillées : les grands dialogues, dignes d'intérêt, alternent avec des scènes d'action beaucoup plus brutes, notamment lors de la rencontre entre Negan et ce clan des chuchoteurs. Encore un excellent tome qui ouvrent bien des portes, et qui excite encore une fois l'imaginaire collectif !