Philip Anders est un critique littéraire et a pour ami l'écrivain Julian Wells. Ils se connaissent depuis leur enfance ; Julian n'a pas eu la chance de Philip, c'est à dire de grandir dans une famille chérissante. Il perd ses parents très tôt et se retrouve, avec sa sœur, orphelin et il est élevé par sa famille proche.
Son entourage pense qu'il deviendra un homme politique important, mais il choisit d'être écrivain. Sa passion: Écrire au sujet de ces hommes et de ces femmes devenus des monstres aux yeux de l'humanité. Julian Wells est fasciné par le mal.
Ce polar commence avec le suicide de Julian. Et Philip se questionne tout au long du livre. Pourquoi a-t-il fait ce geste ? Certes, Julian était un homme solitaire et mystérieux, mais qu'avait-il à se reprocher ? Il est parti avec son obscur secret. Pourquoi pas un crime ? Philip Anders regrette de ne pas avoir été présent lors du choix ultime de son ami, Julian n'a laissé aucune lettre.
Philip décide alors, avec la sœur de Julian, Loretta, d'enquêter sur le passé. Philip, qui était allé rejoindre pendant la dictature militaire son ami Julian en Argentine, va à partir de cette période, se questionner et repenser la vie et le but de l'écrivain. Ce dernier ne lui avait pas tout révélé, qui était-il vraiment ? Philip Anders n'hésitera pas à aller jusqu'à Buenos Aires chercher la vérité très inattendue.
Encore une fois et après La vérité sur Anna Klein, Thomas H. Cook nous révèle un polar avec plein d’ambiguïté, de méprises et de mensonges. Nous baignons à nouveau dans ce monde de l'espionnage, de secrets et de crimes terrifiants. Thomas H. Cook est dans son élément, et excelle à nouveau dans ce genre de littérature. Certains disent de l'auteur américain qu'il est le maître du sensible noir, je le confirme à nouveau.
