Les Chroniques de l'Imaginaire

Alight (The generations - 2) - Sigler, Scott

Em et les autres survivants ont réussi à s'échapper du Xolotl, l’immense vaisseau où ils se sont réveillés et où ils avaient appris qu’ils n’étaient destinés qu’à servir de réceptacle aux adultes qui les avaient créés, afin que ces derniers puissent survivre sur leur nouveau monde Omeyocan. Mais les clones se sont rebellés et n’ont pu accepter de n’être que des coquilles vides, des instruments dont on dispose, et c’est au prix de nombreux sacrifices qu’ils ont pu échapper à leur tombeau et faire route vers Omeyocan où ils viennent d’atterrir. Mais à quoi ressemble ce nouvel univers ? Certes, ils ont été fabriqués pour y survivre mais ils ne savent absolument pas à quoi s’attendre.

En sortant enfin du vaisseau, ils découvrent les ruines d’une immense cité et des signes qu’ils ne sont pas seuls. Vont-ils encore devoir se battre pour leur vie ? A moins que le danger ne vienne de l’intérieur car, très vite, des dissensions naissent au sein du groupe. L’avenir s’annonce encore une fois bien incertain et bien sombre...

J’avais été assez déçue par la premier tome, malgré une accroche très prometteuse. Finalement, l’histoire traînait en longueur et les interrogations en boucle des protagonistes avaient achevé de me lasser. C’est donc avec un certain apriori que je me suis lancée dans la lecture de ce volume et, même si je ne suis toujours pas entièrement conquise, je l’ai trouvé moins longuet et plus mouvementé.

Ici, exit le terrible huis-clos du premier opus, l’auteur nous invite à la découverte d’un monde inconnu, immense et qui recèle bien des dangers. On suit donc nos héros dans cet univers mais aussi dans un cheminement plus personnel qui ne va pas se faire sans encombre, chacun ayant des attentes bien précises et bien évidemment en totale opposition. Ils vont donc devoir composer avec un environnement inconnu et hostile mais également avec des dissensions grandissantes au sein du groupe. Aventures, angoisse, gore mais aussi romance sont au rendez-vous.

Mais bon, avouons-le, je trouve toujours que Scott Sigler tourne trop autour du pot, qu’il fait trop traîner les choses, comme si il était nécessaire de proposer un grand nombre de tomes le plus volumineux possible. Sans parler du pseudo triangle amoureux qui est juste maltraité et dont l’absence n’aurait pas manqué.

Bref, je ne suis vraiment pas convaincue par cette série : malgré une idée de base très intéressante, je trouve que le traitement est trop long. Mais l’auteur a ses fans qui apprécieront certainement ce récit.