Déguisé en fille de joie, Richard obtient les informations sur le lieu de détention du roi Edouard, prisonnier du comte de Warwick. La reine a elle réussi à s’échapper du château. En représailles, Warwick tue le père de la reine et offre au roi sa tête tranchée.
Parti à la recherche du roi, Richard arrive dans une auberge sur la route du Nord. Il y fait la rencontre des hommes de Warwick en repérage pour une escale d’aristocrates. Passant la nuit sur place, Richard voit arriver au petit matin un charriot : tout laisse à penser que le roi y est caché.
Cherchant comment aider le roi à s’évader, Richard rencontre Edouard de Lancaster. Il trouve là un allié de circonstance dans leur cause commune, Edouard pour évincer son frère et devenir le prétendant à la couronne, Richard pour prouver sa fidélité au roi.
Ainsi, dans ce cinquième tome du Requiem du Roi des Roses, York et Lancaster vont, une fois n’est pas coutume, s’entraider pour arriver à leurs fins. Le pacte réalisé dans les situations de crise sert des desseins plus personnels. Il permet aussi de faire surgir des passions, le côté travesti de Richard fait d’ailleurs l’objet de beaucoup de convoitises. Amour et politique, mariage d’amour ou d’intérêt, toute la vie des intrigues shakespeariennes...
Entre tractations, infiltrations et attaques sournoises, l’ambiance de ce cinquième tome est beaucoup plus sombre que pour les précédents. Les fonds de planches et les traits des personnages ajoutent à cette noirceur. Chaque action d’un personnage est commentée par une pensée noire pour montrer le machiavélisme du stratagème. Nous sommes montés d’un ton dans l’intensité de l’intrigue, la tension est palpable et cela immerge d’autant plus le lecteur dans cet univers.