Été 1969. Les valises sont prêtes et toute la famille Faldérault attend impatiemment le départ en vacances. Mais voilà, le père - Pierre - doit absolument boucler les dernières planches de sa nouvelle BD, dont il est persuadé qu'elle va cartonner.
Qu'importe, le moment tant attendu arrive enfin et toute la petite famille s'entasse dans la petite 4L rouge en direction du Sud. Adieu la Belgique, adieu la pluie. Pas question de s'arrêter avant d'avoir les pieds dans l'eau de la Méditerranée !
Ce deuxième tome de Les beaux étés se passe quatre ans plus tôt que le premier. La petite dernière n'est pas encore née, mais surtout les difficultés du quotidien n'ont pas encore créé de fêlure dans le couple Faldérault. L'enthousiasme, l'insouciance sont encore au rendez-vous, même si les dernières planches laissent deviner les années plus dures qui s'annoncent.
Cette fois encore, ce n'est pas l'action qui est mise en avant (il n'y en a pas), mais bien les petites anecdotes cocasses qui agrémentent le voyage, ou simplement la joie de profiter des vacances sans se prendre la tête. On peut ainsi avoir des planches entières dont toutes les cases, sans parole, mettent en avant des plaisirs simples : baignade, pêche, barbecue, jeux de plage...
L'humour ne manque pas, comme quand nos Belges dressent la tente en pleine nuit... dans un potager ! Pourtant, j'ai eu un peu plus de mal à l'apprécier que précédemment. Trop de répétitions, probablement. En effet, le comique de répétition est omniprésent (Julie-Jolie qui a peur qu'on la voie pendant qu'elle fait pipi, Nicole qui claironne à tout va que maman est enceinte...) et reprend même des éléments du tome précédent, trop c'est trop. Bref, j'ai parfois esquissé un sourire, mais guère.
Bien sûr, au fil des pages, on revivra aux côtés de la famille Faldérault les événements qui ont marqué cet été : la victoire du belge Eddy Merckx au Tour de France, le premier pas de l'homme sur la Lune, mais aussi bien sûr les tubes de l'été.
Dans l'ensemble, c'est donc un album gentillet, mais qui ne m'a pas autant plu que le précédent car trop répétitif.
