Les Chroniques de l'Imaginaire

L'inclinaison - Priest, Christopher

Alessandro Sussken est un enfant dans un pays en guerre, quand il se découvre un don pour la musique. Son grand frère part à la guerre, ses parents tentent de joindre les deux bouts.

Sandro grandit, son frère ne revient toujours pas. Il devient un grand compositeur quelques années plus tard et fait une tournée dans les îles à côté de son pays maintenant régi par la junte militaire. Au retour de cette tournée, il s'aperçoit qu'il a perdu presque deux ans de sa vie. Sa femme l'a quitté avec ses enfants, ses parents sont morts, son frère n'est toujours pas revenu de la guerre alors que la paix est signée...

Dire que j'ai été déçu par ce livre est encore bien loin de la vérité. C'est long et ennuyeux au possible. Je ne comprends pas pourquoi l'histoire met 124 pages à démarrer, que les 100 pages suivantes sont très bonnes, voire géniales par moments, et que la suite est plate, mal rythmée, avec des enjeux qui se résolvent en dix pages... La fin nous laisse au passage une impression d'inachevé, d'un rideau final bien trop facile...

Et c'est un fan de Priest qui vous parle, qui a lu quasiment toute son œuvre. Je ne vois pas l’intérêt de ce livre. C'est plat, sans enjeu, sans histoire. Je vois très bien le fait de voir le temps comme une vague qui va et vient mais cela n'en fait pas une bonne histoire.
D'aventure, il aurait été bon d'en faire une nouvelle et non un roman, la matière manquant... Priest aurait pu parler de la junte, de la dictature qui met des années à se mettre en place, mais non il nous parle d'une barre en bois qui contrôle le temps, et durant des centaines de pages !

C'est une déception du début à la fin, ne serait-ce que pour les cents pages que j'ai aimées et qui m'ont déçu. Bref, passez votre chemin sur ce roman. Retournez lire Le monde inverti, Le prestige ou Les insulaires, qui eux sont bons du début à la fin.