Les Chroniques de l'Imaginaire

Le réveil des fées (Oniria - 4) - Parry, B.F.

L’heure est grave : Katsia, l’Elue, a assassiné son fidèle ami Farjo et s’est rangée aux côtés de la Bête. Grâce à elle, les cauchemars ont envahi Hedonis et ils vont bientôt atteindre le palais de la reine Dithilde. Avant de se mettre à l’abri, celle-ci a une dernière mission de la plus autre importance à accomplir : envoyer, grâce au sablier dérobé à Eliott, un tueur dans le monde terrestre chargé d’assassiner Philippe Lafontaine, le père d’Eliott et créateur de la Bête. Selon elle, c’est le seul moyen de mettre fin à la guerre qui se prépare à Oniria. Ensuite, il suffira de rendre son sablier au jeune garçon et tout rentrera dans l’ordre. Elle laisse à Sigorum, le griffon directeur de la CRAMO, le soin des derniers détails sans se douter que ce dernier glisse une ultime consigne à l’assassin : se débarrasser également d’Eliott…

Arrivé sur Terre, le tueur découvre que les corps de Philippe et d’Eliott ont disparu de l’hôpital et que personne ne sait où ils se trouvent, information qu’apprend au même moment le Marchand de Sable, ainsi qu’Eliott et ses amis, pourtant persuadés qu’une équipe de transpasseurs était auprès d’eux afin d’empêcher quiconque de leur nuire.

Qui a pu voler les corps ? Dans quel but ? La Bête arrivera-t-elle à ses fins ? Le monde de rêves est-il irrémédiablement perdu ?

Voici enfin la conclusion de la saga consacrée à Oniria, cet univers inédit et crédible, avec des personnages complexes, aux multiples facettes, brillamment imaginé par B.F. Parry.

Le rythme est effréné, les révélations et les changements de situation légion, l’action omniprésente, bref on ne n’ennuie pas une seule seconde pendant ce tome. Enfin, toutes nos questions trouvent leurs réponses, même plus encore, et on suit avec avidité les aventures d’Eliott et de tous les habitants d’Oniria dans la grande bataille qui va décider du sort de ce monde. L’heure est grave, le ton volontairement sombre et chacun va devoir faire des choix, voire des sacrifices.

Un volume passionnant à dévorer sans attendre. Avec un seul regret : l’absence des magnifiques illustrations en couleurs qui formaient le petit plus des autres tomes.