Les Chroniques de l'Imaginaire

Erased (Erased - 8) - Sanbe, Kei

Satoru est encore dans son combat pour retrouver la mémoire, et le tueur à qui il a déjà été confronté. Et pour l'heure, Satoru fait partie des patients qui ont une sortie à l'étang des Camélias. Une sortie où il sera accompagné de sa mère, de Kumi et également de Kenya, qui l'aide particulièrement dans son combat. Satoru sait que le tueur est présent dans ce lieu de villégiature, et son instinct lui commande de prendre les devants...

Et c'est ce qu'il fait, notamment en empruntant le téléphone de Kumi, une fille qui représente la cible idéale du tueur... Ce dernier est bien présent, et il souhaite ardemment ressentir les frissons qu'il a déjà ressentis en se trouvant face à Satoru...

Bientôt, l'identité du tueur revient à Satoru, après une bête conversation avec sa mère et Kenya : l'ancien instituteur de Satoru fait partie du personnel accompagnant. Pour Satoru, c'est la révélation : le tueur ne peut être autre que Gaku Yashiro, qui est maintenant connu sous l'identité de Manabu Nishizono... Le combat entre les deux protagonistes peut enfin reprendre...

Ce huitième tome de Erased, la série de Kei Sanbe, est l'occasion d'assister enfin à la confrontation finale, et ce sous un feu d'artifice s'il vous plaît, au propre comme au figuré ! Dans ce huitième tome, le récit reprend un rythme effréné, après un tome de transition qui était pour le moins bienvenu. Les dessins de Kei Sanbe ne sont toujours pas le point fort de la série, mais ils sont efficaces, avec des expressions suffisamment convaincantes chez les différentes protagonistes.

Le final est, quant à lui, franchement réussi, et on se surprend à tourner les pages vraiment très vite, jusqu'au dénouement final puis l'épilogue, tous deux de bonne facture. Erased sera donc restée une série convaincante et maîtrisée de bout en bout, dont on ne peut que conseiller la découverte !

Un seinen intelligent et épique, parfois exigeant, qui se termine de belle façon !