Thomas est serveur dans un McDo, mais il cherche un autre job car il ne supporte plus son tyran de chef. Il répond à une petite annonce qui cherche un traducteur en mesmène.
Lors de ses années de fac, Thomas a étudié cette langue d'un pays inconnu, la Mesménie. Surtout parce que Mali, la professeure, était une très belle femme ! Lorsqu'il l'avait invitée à prendre un café, elle avait refusé. Cet échec lui avait fait arrêter les cours, mais aussi rencontré Sandrine sa petite amie.
Thomas rencontre Sergueï qui lui remet un manuscrit écrit à la main, en mesmène. Il a trois semaines pour le traduire.
Son niveau de mesmène n'étant pas très élevé, il traduit tant bien que mal, prenant des libertés avec le texte. Il s'agit d'un roman racontant l'histoire de la grand-mère de Sergueï qui, à 74 ans, tombe amoureuse d'un homme bien plus jeune qu'elle.
Il rend sa traduction à temps, touche ses deux mille euros, et cela aurait dû en rester là.
C'était sans compter sur l'actualité. Un gisement de terres rares a été découvert en Mesménie. Cette nouvelle source d'énergie va propulser Thomas sur le devant de la scène.
Par un concours de circonstances, il va être considéré comme l'auteur du roman et non seulement le traducteur. Et son roman va devenir un best-seller, puisque tout le monde veut connaitre la Mesménie.
Ce roman sans prétention est agréable à lire, amusant même parfois. Les situations sont originales, les personnages savoureux (surtout les petites vieilles !).
Ce n'est pas un grand roman inoubliable, mais on se laisse facilement emporter par l'histoire, les rebondissements, les différentes situations.
Et bien sûr, ne cherchez pas, la Mesménie n'existe pas !