Carys et Max se retrouvent propulsés dans l'Espace. Ils n'ont plus que quatre-vingt-dix minutes d'oxygène et vont donc tout tenter pour survivre, pour retourner dans leur vaisseau, pour essayer de trouver LA solution.
Pendant cette heure et demie, ils vont aussi parler, se souvenir de leur rencontre, de la naissance de leur amour et de leur couple hors-la-loi.
En effet, sur Europia, il est interdit de se mettre en couple avant l'âge de trente-cinq ans. Il faut que les gens se déplacent, changent de "voïvodes" (pays) tous les trois ans, pour éviter l'immobilisme. Dans ce monde, les États-Unis et le Moyen Orient se sont détruits mutuellement.
Mais Europia n'est pas non plus un état totalitaire. Carys et Max vont réussir à faire connaitre leur point de vue sur cette loi qui leur parait injuste et on va leur laisser une chance.
Pendant ces chapitres de souvenirs, on découvre ainsi une société qui a tenté de se reconstruire pour échapper à la destruction totale. On assiste également à la rencontre des deux héros, à l'éclosion de leurs sentiments.
C'est un roman très agréable à lire, l'écriture est fluide, rythmée, on ne s'ennuie pas.
Les chapitres dans l'espace, où l'on assiste impuissants au décompte mortel, sont intéressants et crédibles.
L'originalité du roman se trouve également dans les chapitres de fin, mais je ne peux pas en dire plus, pour ne pas dévoiler la surprise. Je peux juste dire que c'est une façon assez sympathique et peu courante de terminer un roman.
