Voici un ouvrage de vingt-cinq nouvelles, qui font entre cinq et une trentaine de pages. Je ne sais pas comment résumer convenablement ces vingt-cinq nouvelles tellement je ne peux me résoudre à ne pas vous les laisser les découvrir. N'allez même pas lire la quatrième de couverture, elle risquerait de vous en dévoiler un peu trop.
C'est d'abord une relecture des monstres sacrés de la littérature et du cinéma. Stephano Benni nous montre avec ces nouvelles combien il aime ces monstres, il les adore, ils le fascinent et c'est avec une bienveillance qu'il nous propose vingt-cinq histoires, drôles, intelligentes, piquantes même. Et il jette parfois un regard sur notre société d'une justesse incroyable. La première est à glacer le sang, la deuxième drôle. Et le lecteur navigue tout au long des nouvelles de la peur à l'angoisse, au rire.
Avec ces monstres, Benni nous montre surtout et assez paradoxalement notre inhumanité. Tous nos défauts, nos rêves de grandeur grotesque, le grand guignolesque de la vie. Il y fait référence à Matheson, à la Créature du Lac, à Poe, Stocker et j'en passe.
J'ai beaucoup aimé ce recueil pour des raisons diverses, déjà parce que c'est drôle, c'est très drôle. C'est léger et c'est excellemment écrit. En parlant de la qualité de l'écriture, je ne sais pas si ce recueil est juste très bien écrit ou s'il n'est pas juste parfaitement traduit. Dans les deux cas, je tiens à dire un grand bravo à l'auteur et à la traductrice !
Je ne saurais trop vous conseiller ce recueil, ça fait un bien fou de lire quelques chose d'aussi drôle, intelligent et pertinent surtout si près des vacances ! Foncez, vous ne serez pas déçus !
