De nouveau sur les planches, Kasane se donne à fond dans le rôle de Lady MacBeth, rôle qu’elle interprète avec Nobuhiko, son ex-partenaire. Cependant, l’exigence du rôle fait peur à Habuta. Ce fût le dernier rôle de Sukeyo, la mère de Kasane : elle était tant entrée dans le personnage, si perturbant, qu’elle décida de mettre un terme à sa carrière de théâtre quand la pièce fut terminée.
Tyrannisée par le metteur en scène exigeant, voulant la perfection de la part de Saki, Kasane demande à Nogiku deux baisers par jour. L’organisation des baisers se met en place et Nogiku en profite pour montrer le pouvoir de Kasane à Yuto.
Dans ce huitième opus de Kasane, la voleuse de visage, Kasane retrouve vie dans le personnage de Saki grâce au pacte qui la lie maintenant à Nogiku. Mais ce nouveau pacte et l’investissement dans le rôle de Lady MacBeth provoquent aussi chez Kasane culpabilité et folie, elle se met à voir des fantômes.
Une fois encore, Matsuura laisse la part belle aux extraits théâtraux avec l’anthologique Macbeth : l’intensité des traits, notamment dans les regards de chaque personnage, liée à la profondeur des textes de Shakespeare, plonge le lecteur dans l’univers des coulisses et répétitions avant la première. L’émotion du texte et des scènes est palpable à chaque planche.
Toute cette tragédie crée une atmosphère tendue qui tient en haleine, on s’attend à chaque page à voir Nogiku mettre sa vengeance à exécution… Quand va-t-elle dégainer ? Vite, le prochain tome!
