Takafumi s'interroge sur le pouvoir de la pierre : que faire ? Son père veut s’en débarrasser. Lui au contraire, veut la garder et l’utiliser. Trois règles pour cela : la cacher, ne pas tuer d’immobile et ne pas sombrer dans la folie. Accompagné du petit Makoto, il part rejoindre le reste de la famille Yukawa.
Sagawa continue son rush mais est salement amoché : il saigne abondamment et son pied est seulement en train de repousser. Ses capacités se développent, il peut maintenant sentir les personnes présentes à proximité dans le monde figé. Shiomi le convainc de battre en retraite, le temps de retrouver pleinement ses moyens.
Juri, le vieux et Majima n’ont pas pu venir à bout de Sagawa, malgré les assauts alliés des membres d’Amour véritable. La retraite tombe à point nommé pour soigner Majima et préparer une nouvelle stratégie commune.
Dans ce sixième tome de Kokkoku, une véritable partie d’échecs est en cours entre toutes les forces en présence. Sagawa ayant fait démonstration de son nouveau pouvoir contre Amour véritable, les membres blessés ou déçus du groupe se lient aux Yukawa. Dans ce jeu, chaque personnage joue un rôle différent selon son pouvoir, même les morts ont leur place. Mais les deux pièces maîtresses sont la pierre et Juri, les deux seuls éléments du plateau permettant d’expulser du monde statique. Cependant, à chaque tour, un nouveau pouvoir peut se révéler, une nouvelle alliance se faire et les forces du plateau peuvent alors rapidement s’inverser, comme cela est le cas depuis le début de la série.
Entre pouvoirs grandissants et stratégies, la tension est à son comble, l’atmosphère haletante. On retrouve côté graphique toujours la même dynamique de traits, alternant descriptions, dialogues et actions. Ce tome, plein de rebondissements, se lit comme le précédent avec beaucoup de plaisir, du très bon seinen pour une série maintenant bien installée.