Jonny Wilkinson, le fameux demi d'ouverture qui a su ravir le cœur et l'âme, pas la chanteuse, de toute une nation de rugby, a disparu dans la nuit ! Le Racing Club de Toulon, récent vainqueur du championnat d'Europe et du bouclier de Brennus, va devoir le retrouver car au delà de l'homme c'est tout un symbole du RCT qui s'est volatilisé.
J'ai essayé, vraiment essayé le plus durement possible de m'intéresser à cette BD. Il faut déjà dire que je ne suis pas grand fan de rugby, je crois que je n'ai jamais compris les règles et puis ça ne doit pas être un sport pour moi, tout simplement. Je me suis longtemps demandé comment une telle BD pouvait être produite tellement ça me parait être une publication de "niche", c'est à dire un petit nombre de fans qui vont courir en masse s'approprier l’œuvre.
Et puis j'ai regardé les auteurs. Ferré, je connais, il a déjà fait plusieurs BD sportives de niveaux inégaux et Nino, que j'aime bien aussi, surtout pour sa série sur la cordillère des Andes, mais c'est un nom en particulier qui m'a sauté aux yeux. Celui de Mourad Boudjellal, qui n'est autre que l'ancien fondateur de la maison Soleil qui publie cette BD... Les coïncidences parfois me laissent totalement pantois... Par conséquent, je comprends pourquoi cette BD a trouvé un éditeur alors que l'humour est au ras des pâquerettes, que ce n'est pas forcément bien écrit, ni même bien dessiné...
On sent bien que les auteurs ont fait ça par pure volonté contractuelle et pas par passion. Bien que je n'ai rien à dire sur les personnages tous très reconnaissables et bien faits. Mais ce n'est pas un genre de trait qui me plait.
L'histoire en elle-même est plutôt convenue et reste vraiment pour les initiés, les quelques blagues ne font pas mouche et je n'ose même vous dire que c'est un humour lourd, très lourd.
Bref, une BD pour les fans de rugby et les joueurs et joueuses de rugby ! Je passe mais pas en avant !
