Les Londoniens sont maintenant captivés depuis plusieurs mois par un étrange music-hall. Ciel a tenté de s'y infiltrer sans en percer le secret et Élisabeth, sa fiancée, y est à présent piégée. Si l'enquête avance grâce à l'intervention musclée du majordome de Ciel, le sang continue de couler et les morts mystérieuses se succèdent. Ciel décide donc de passer à la contre-attaque sans plus tarder : il va former son propre groupe pop.
Ce tome est d'une tonalité beaucoup plus légère que le volume précédent. Là où le tome 23 de Black Butler nous entraînait vers les bas-fonds de Londres à la découverte d'une secte, de manipulation de masse et de meurtres sordides, le tome 24 de la série nous ramène vers la lumière. L'idée d'un groupe de pop concurrent, plus rebelle, plus ténébreux, plus séduisant, est totalement déjantée. De même, l'entraînement des jeunes recrues par le majordome laisse la part belle à l'humour. Les membres de ce boys band sont issus des tomes précédents et je vous laisse les découvrir. Leur désir, plus ou moins grand, d'intégrer ce groupe est en lui-même amusant. Ce volume vous divertira donc agréablement, tout en offrant une sorte de pause dans l'intrigue. Je regrette de ne pas en avoir appris beaucoup plus sur la mystérieuse secte – on ne grappille que quelques miettes ravivant sa curiosité - mais comment ne pas succomber au caractère décalé de cette histoire de boys band ? Cette idée promet d'autres scènes tout aussi fantasques dans les tomes suivants.
Ce dernier tome ne s'arrête pas à l'intrigue du music-hall puisqu'il contient un chapitre bonus, célébrant les dix ans de la série. Vous y découvrirez comment le majordome de Phantom Hive décide d'organiser Halloween au manoir et parvient à ravir tout le monde. Cet extra adopte la même tonalité que le reste du volume, légère tout en sous-entendant la survenue d'éléments plus sinistres, et ne dépare donc pas par rapport à l'ensemble.