Alors que le vieil homme Inuyashiki a évité la mort à de nombreuses personnes en avion, Hiro est dans une rage folle. L'affrontement entre les deux êtres qui se sont vus doter de super-pouvoirs est rude, acharné, violent, au-dessus de la ville de Tokyo, qui prend également des coups au passage... Les deux êtres que tout oppose se rendent coup pour coup et n'hésitent pas à s'envoyer de véritables missiles, qui provoquent des dégâts considérables dans la ville.
Mais bientôt, Inuyashiki perçoit des appels à l'aide de la part de sa fille. Mari est en grand danger, coincée dans un immeuble en feu, et Inuyashiki ne peut que se détourner du combat pour arriver le plus vite possible auprès de sa fille. Bien entendu, Hiro ne l'entend pas de cette oreille, et se lance à la poursuite de son adversaire, n'hésitant pas à le retarder.
Mais Inuyashiki est plein de ressources, surtout lorsque l'urgence le guette... Le combat tourne à son avantage, notamment lorsqu'il parvient à arracher l'arrière de la tête et les deux bras de Hiro... A présent, Inuyashiki peut enfin s'occuper de sa fille, en espérant que tout ce temps perdu n'ait pas joué en sa défaveur...
Ce huitième tome de Last Hero Inuyashiki peut se parcourir vraiment très rapidement, étant donné le faible nombre de dialogues qu'il contient. Le récit est surtout axé sur le combat entre Hiro et Inuyashiki, et il est bien agréable de constater que les dessins de Hiroya Oku se suffisent à eux-mêmes, sans justement avoir besoin de dialogues. Le combat est beau, fluide, facile à suivre, et les mouvements sont parfaitement retranscrits au sein de ces pages. La ville de Tokyo, en contrebas, est elle aussi superbement réussie, comme cela était déjà le cas dans le tome précédent de cette série.
Les rebondissements ne sont pas étrangers à ce huitième tome de Last Hero Inuyashiki, que cela soit sur l'issue du combat, pour le moins inattendue, ou encore sur la course contre la montre, haletante, qui s'est jouée ici. Encore une fois, il est impensable de lâcher le tome avant son issue, et ce pas seulement à cause du faible nombre de bulles, mais bien parce qu'on est littéralement scotchés également.
Un huitième tome dans la droite lignée des tomes précédents, c'est-à-dire tout simplement excellent, avec les dessins encore une fois magnifiquement soignés du dessinateur de Gantz.