Les Chroniques de l'Imaginaire

Im : Great Priest Imhotep (Im : Great Priest Imhotep - 4) - Morishita, Makoto

Rien ne va entre Imhotep, grand prêtre ressuscité, et Harugo, un combattant des prêtres du culte d'Amon. Et c'est bien dommage, à un moment où les deux garçons doivent absolument travailler en équipe. Il faut dire qu'Im n'est pas franchement aidé : il a tué les parents d'Haru, il y a trois milliers d'années de cela, et ce dernier lui en veut terriblement, en plus de la provocation par Im de la naissance des Magai...

Car les temps sont troubles, pour les prêtres du culte d'Amon : Cléopâtre est revenue à la vie, avec des pouvoirs immenses qu'elle met, justement, au service des Magai. Elle ne sait pas encore, pour le moment, qu'Im est également présent à cette époque, et c'est dans un combat qu'elle provoque en plein désert qu'elle va justement s'en rendre compte...

C'est sur un fond de rapprochement entre Im et Haru que Makoto Morishita nous présente ce quatrième tome de Im Great Priest Imhotep, un shônen qui paraît toujours chez Ki-Oon, dans sa traduction française, en situant toujours son action dans l’Égypte ancienne.

On retrouve des traits vifs et nerveux, souvent dépourvus de détails, et par contre plein de mouvements dans les nombreuses scènes d'actions que propose le tome. Rien de très original pour un manga qui s'adresse surtout à de jeunes enfants, plutôt masculins, dans la plus pure tradition des shonens.

Et c'est bien là où le bât blesse encore une fois avec ce tome : les personnages sont nombreux, ne sont que très sommairement présentés, et il faut bien reconnaître qu'on peine encore une fois à savoir pourquoi ces derniers se battent entre eux, même si on sait qu'on est sur une vieille rivalité égyptienne. Les combats se succèdent, rythmés par des dialogues d'une mièvrerie affligeante, et on arrive vite à s'ennuyer ferme avec cette lecture.

Bref, une série qui vise un public un peu trop restreint, dont je pense ne jamais avoir fait partie.