Un homme se réveille en pleine guerre sans aucun souvenir ni de son nom, ni de son origine, ni de pourquoi il a une pièce d'or enfoncée dans une de ses orbites. Il combat vaillamment pour défendre sa vie mais ne fait pas le poids et meurt.
Il se réveille ensuite sur une autre scène de guerre, à une autre date, à un autre endroit, sans se souvenir de quoi que ce soit.
Entre chaque résurrection, il se retrouve face à Charon, le Passeur des Enfers, qui lui réclame trois oboles pour passer de l'autre côté. Mais Charon sait très bien qu'il ne peut pas enlever la pièce d'or de son visage. Et il le renvoie à un autre combat non sans lui avoir fait boire la fameuse eau qui lui fait tout oublier.
Un jour, l'homme réussit à en apprendre plus sur lui, il apprend son nom, et pourquoi il doit vivre tout cela. Et surtout Charon ne lui donne plus l'eau de l'oubli.
Ainsi, l'homme apprend qu'il s'appelle Sisyphe, découvre son supplice car il a offensé les Dieux, mais il va continuer à vivre des guerres, des combats, des scènes de violence. Charon lui prédit qu'il deviendra fou de ne plus oublier.
Ce roman est bien écrit, il ne faut pas le nier. Mais il faut vraiment aimer les scènes de combat, de guerre, pour apprécier cette histoire. On participe à des guerres de toutes époques et de toutes sortes, mais au bout d'un moment, cela devient vraiment lassant. L'ensemble est très sombre, sans aucun espoir d'aucune sorte. C'est la Mort qui règne de la première à la dernière page. Certes, la mythologie est également présente, mais exclusivement par son aspect le plus sombre. J'ai terminé les derniers chapitres en les lisant en diagonale tant cette noirceur et cette violence me dérangeaient et ce, malgré la belle écriture que certains qualifient même de poétique.
A lire pour les amateurs de ce genre.
