Kingo Habuta continue de raconter à Kasane la vie d’Izana, la mère de notre héroïne. Izana, liée à Sukeyo Fuchi, volait sa beauté. Kaido exploita à la fois le talent théâtral d’Izana et la beauté de Sukeyo.
Trahie par Sukeyo et hantée par son rôle de Lady Macbeth, Izana cherche à fuir avec sa fille. C’est là qu’elle perd la vie, condamnée par le chantage de Kaido. Mais Kasane, présente lors des faits, ne se souvient de rien.
Habuta, ayant retrouvé le corps sans vie d’Izana, son visage toujours empli de beauté, érige alors une nouvelle théorie : Izana avait trouvé le secret pour conserver la beauté volée de manière permanente.
Dans ce dixième tome de Kasane, la voleuse de visage, la mangaka Matsuura poursuit le parallèle de l’histoire de Kasane et Nogiku avec leur mère Izana et Suyeko. Mais, trahie par Nogiku, Kasane promet de ne pas commettre les mêmes erreurs et d’être impitoyable le moment venu.
La tension des tomes précédents attendait le passage à l’acte de Nogiku ; on sombre ici dans une ambiance lourde de nostalgie, tristesse et rancœur. Pluie, fenêtres de flashback, dessins plus sombres, tous les décors sont là pour évoquer ces sentiments. Mais l’arrivée d’Iku, nouvelle partenaire plus jeune, lumineuse et naïve, rééquilibre l’ensemble du tome.
Une fois de plus, nous avons un tome très abouti, complet, qui nous tient en haleine.
