Alors que les super-héros pensaient avoir la situation sous contrôle, elle leurs échappe suite à l'intervention d'All for One. Après s’être débarrassé facilement de Best Jeanis et Mount Lady, il utilise un des nouveaux alters qu'il a dérobés pour échanger les super-vilains du commando Génésis avec des brainless. All Might comprend ce qui se passe et laisse les brainless aux bons soins d'Endeavour et des autres super-héros pendant qu'il se précipite sur All for One, situé à quelques kilomètres.
Le combat est d'une violence telle que plusieurs immeubles du quartier sont rasés par le souffle dès les premiers impacts. Malgré la peur qui l'envahit, Izuku trouve la force d'agir. Avec l'aide de Tenya et Eijiro, il arrive à extraire Katsuki des griffes du commando Génésis, laissant le champ libre à All Might pour son duel contre One for All.
Depuis six ans qu'il prépare sa revanche, celui-ci a la ferme intention de tuer All Might, comme il l'a fait pour les précédents porteurs du One for All. Disposant de nouveaux alters et connaissant les mots pour déstabiliser un All Migth à bout de souffle, sa victoire lui semble promise. Mais Grand Torino veille sur son protégé, conseillant All Might pour éviter qu'il ne tombe dans le piège des provocations d'All for One …
La couleur est annoncée dès la couverture, affichant un All Might ensanglanté et rageur en plein combat. Elle est bien éloignée des traditionnelles poses soignées de super-héros en devenir. Il faut dire qu'All for One ne va rien épargner à All Might. Ni les souffrances physiques, All Might étant obligé de puiser dans les ultimes étincelles du One for All pour survivre. Ni les souffrances psychiques, car One for All prolonge le combat pour qu'All Might montre sa vraie apparence à tout le Japon devant les caméras des chaînes d'informations en continu. Et comme si cela ne suffisait pas, All for One va lui faire des révélations fracassantes sur Nana Shimura, le mentor d'All Might, pour briser ses derniers ressorts de volonté.
Graphiquement, Kohei Horikoshi nous régale avec des planches à la hauteur du combat. Principalement lors des dernières pages de cet arc avec des magnifiques mouvements d'un All Might riche en détails. Il réussi également à mêler à ce duel équipe une grande émotion face à ce héros qui livre son dernier défi et en disant adieu à son pouvoir et son image de super-héros.
La fin de cet arc narratif donne l'occasion à Kohei Horikoshi d'approfondir la nature des super-héros, évoquant les motivations d'All Might. Et effet, ce n'est pas qu'une montagne de muscles doublé d'une volonté farouche de faire le bien tenant le haut du classement des super-héros. C'est également un symbole, un être qui sert de guide et d'exemple pour que toute la population puisse avancer vers un monde plus juste. A l'image d'un leader politique, voire religieux. Ce qui fait la différence avec Endeavour, plus préoccupé par le classement des super-héros que par l'attente de la population.
Maintenant que les deux rivaux historiques sont hors-jeu, c'est à leurs relèves de prendre le relais dans un monde devenu plus qu’incertain. Sans doute que cela demandera de longs d’efforts à Izuku, tant la différence entre le maître et son élève est importante. Mais après un tel tome, on en redemande encore !
