Vanitas et Noé sont dans les catacombes, à la recherche de vampires mystérieusement disparus. Le temps leur est compté car ces longs corridors souterrains sont précisément le repaire de l'escouade anti-vampires de l’Église. Roland Fortis, un de leurs capitaines, les détecte d'ailleurs bien trop vite au goût de Vanitas, qui craint pour la vie de son ami vampire.
Pendant ce temps, Jeanne demande conseil à Dominique pour mettre fin à la cour que lui fait Vanitas. Dominique lui recommande de feindre d'être folle amoureuse de Vanitas pour qu'il se lasse d'elle. Bien entendu, ce plan ne se déroulera pas comme prévu.
Plus la série avance, plus les volumes de Les mémoires de Vanitas sont épais, ce qui n'est en rien pour me déplaire ! Ces pages supplémentaires permettent à Jun Mochizuki d'alterner l'avancement de l'intrigue, les phases d'action et le développement psychologique de ses personnages.
Après un début sur les chapeaux de roues, nous passons à une phase plus calme d'interactions entre Jeanne et Vanitas. Ce dont je raffole chez Mochizuki, ce n'est pas seulement ce sens du rythme mais l'humour omniprésent qui parcourt ses ouvrages. Certes, le sujet général de l'histoire est plutôt dramatique : des vampires enlevés et condamnés à un destin terrible. Pourtant, les personnages sont tellement hauts en couleur que le ton reste léger. Et ce d'autant plus que l'auteure nous surprend sans cesse en allant dans des directions inattendues. Sans trop en dévoiler, la résolution de l'affrontement entre Roland et nos héros en est un exemple parfait.
Enfin, s'il est encore besoin de le préciser, les dessins sont toujours aussi magnifiques et l'auteure ne se prive pas de nous faire découvrir son Paris alternatif avec profusion de détails architecturaux. J'ai hâte de voir ce qu'elle nous mijote pour la suite de la série !