Nous y sommes ! C'est enfin l'affrontement tant attendu entre Seigi et la princesse Âryabhata ! Les prémisses sont apparus dès le septième tome et cet ultime combat se sera fait attendre. Il démarre d'emblée dans ce dernier épisode de la série.
Seigi et la princesse se font face, chacun avec ses partisans. Plus qu'un combat entre personnes, c'est une lutte contre des convictions totalement opposées. Âryabhata, convaincue que l'humanité est vouée à l'échec, veut détruire le monde et anéantir l'espèce humaine. Seigi, quant à lui, pense que l'homme peut changer et devenir meilleur. Armés chacun de leurs glyphes, qui va au bout du compte vaincre l'autre ?
Ce dernier tome semble achevé à la va-vite. On passe d'une scène à l'autre sans transition, c'est décousu, comme si l'auteur sortait des idées de son chapeau au petit bonheur la chance. Il y a la trahison de Wiseman, Seigi qui doit tuer ses amis pour combattre la princesse, un affrontement qui change d'environnement en un clin d’œil. Trop d'idées et pas assez de cohérence.
Les réflexions pseudo philosophiques de la princesse et de Seigi sonnent faux, ce n'est pas convaincant. Un final gâché en somme. En introduction, Shinjirô évoque une série qui s'achève après huit années d'un long et douloureux combat avec un succès mitigé. Cela n'a rien d'étonnant, la série, malgré des débuts prometteurs, n'a pas connu un développement surprenant et intéressant. Dommage !
