Le Velox a échappé de justesse à la terrible coulée de lave. Le navire est au tréfonds de l'île et l'équipage est coincé. La presse s'empare de l'affaire et condamne l'équipage, faisant ainsi les gros titres. Mais c'est sans compter sur la force de volonté du Sir Jonas Farragull qui monte une équipe pour aller rechercher des survivants ! Même s'il ne reste que des corps, l'expédition se doit d'être sauvée et tout au moins retrouvée. Sous terre, les nerfs lâchent et il suffit d'un rien, d'un geste, d'une étincelle peut-être pour mettre le feu aux poudres. Des vieilles rancœurs refont surface, il est temps d'agir et de se sauver de cette situation !
Troisième et dernier tome de cette trilogie qui m'a emballé du début à la fin ! C'est rythmé ; l'histoire ne laisse aucune place pour reprendre son souffle.
Si d'aventure les deux premiers tomes laissaient la part belle à l'action, c'est ici un approfondissement de la psychologie des personnages qui occupe une bonne partie des soixante pages de ce tome 3. J'ai particulièrement aimé la dichotomie qui se dégage de ce tome et la réflexion sur l'être humain qui se dégage. Il y a clairement un parallèle entre la force brute utilisée par certains membres de l'équipage et ceux qui réfléchissent et tentent de calmer les choses. Et je trouve ça vraiment bon !
En plus de tout cela, j'adore l'attention particulière qui a été portée aux dessins. Les personnages sont vraiment bien dessinés avec des expressions de visage saisissantes de réalisme. Un impression de claustrophobie peut même venir poindre le bout de son nez dans des endroits confinés alors qu'une impression de grandeur immense s'échappe des panoramiques an altitude.
C'est une magnifique conclusion que Bec nous offre et une superbe série qui se conclut de façon magistrale !