Depuis quelques années, la Terre subit les attaques d' "ennemis de l'humanité" aussi monstrueux que terrifiants. Heureusement, il y a les Prodiges : des personnes dotées de super-pouvoirs (ils maîtrisent le feu ou la glace, le temps, etc.), qui seront le fer de lance de la résistance. A cet effet, les jeunes Prodiges sont réunis sur une île isolée où ils apprennent à maîtriser leurs pouvoirs pour lutter contre les ennemis de l'humanité.
Un jour arrivent deux nouveaux élèves : le mystérieux Kyôya refuse de révéler son pouvoir, mais Nana, spontanée et souriante, indique qu'elle peut lire dans les pensées. La jeune fille se prend vite d'amitié pour Nanao, un garçon très simple qui semble ne pas avoir de pouvoir. Bientôt pourtant, Nana profite d'une escapade en solitaire avec Nanao pour éliminer celui-ci...
L'histoire commence gentiment, dans une ambiance bon enfant où les jeunes Prodiges font étalage de leurs super-pouvoirs et rivalisent entre eux pour des broutilles. Il faut dire que le vie sur l'île qui les abrite n'est pas très contraignante : ils bénéficient de pavillons individuels, les cours sont plutôt légers et personne ne s’inquiète quand ils s'absentent.
Mais voilà : Nana, elle, n'est pas là pour s'amuser. Elle a une mission secrète, qui consiste à se débarrasser des autres élèves sans faire de vague ! En effet, la menace qui pèse sur l'humanité ne vient pas d'extra-terrestres, mais de Prodiges abusant de leur pouvoir, et c'est la solution trouvée par les autorités pour éradiquer le danger au moindre coût. Bien vite donc, l'ambiance tourne au meurtre, avec un suspense qui grandit. Nana lutte pour éliminer des gens aux pouvoirs étonnants, alors qu'elle même n'a presque que son intelligence comme ressource, et ce sans se faire démasquer. D'ailleurs, le duel mental entre Nana et Kyôya, qui la soupçonne déjà, n'a pas manqué de me rappeler les protagonistes du célèbre Death Note, qui simulent la camaraderie mais cherchent sans cesse à contraindre l'adversaire à un faux pas.
J'ai apprécié que, malgré les assassinats, les dessins ne sombrent pas dans le gore, préférant évoquer que montrer trop crûment. Du coup, moi qui ai souvent du mal avec les dessins trop sanglants de certains survivals, je n'ai eu aucun souci ici. Ce qui fait que j'ai pu profiter pleinement des dessins, qui sont jolis et agréables à regarder.
Talentless est donc une découverte intéressante, et je suis bien curieuse de découvrir la suite.
