Les Chroniques de l'Imaginaire

Celui qui m'aimera (La saga des Westcott - 1) - Balogh, Mary

Anna Snow est institutrice dans l’orphelinat où elle a grandi et croît son destin tout tracé. Elle a refusé plusieurs demandes en mariage d’hommes croyant l’aimer, dont son meilleur ami, orphelin comme elle, mais s’attachant à elle pour de mauvaises raisons. A vingt-cinq ans, elle estime donc très probable de rester vieille fille et de ne jamais non plus percer le secret de ses origines. 

Or, voilà qu’une lettre d’un notaire lui parvient. Elle serait Anastasia Westcott, la fille du Comte de Riverdale, lequel aurait trois autres enfants. La mort de son père a précipité la découverte de la jeune fille et d’un secret allant chambouler l’existence entière de la famille Westcott. Son père s’étant remarié avant le décès de sa mère, les deux sœurs et le frère d’Anna, issu de ce second mariage bigame, se retrouvent du jour au lendemain enfants illégitimes. Si le titre est perdu par le frère d’Anna au profit du plus proche héritier mâle de la famille, un cousin, la fortune de feu le Comte de Riverdale va toute entière à Anna. 

Entre les membres de sa famille refusant de lui parler, ceux essayant de la convertir en dame du monde et le séduisant Duc de Netherby, un parent par alliance, Anna aura fort à faire pour s’habituer à sa nouvelle qualité de riche héritière.

Ce livre, premier de la saga des Westcott, débute par une petite surprise : un arbre généalogique de la famille Westcott. Par chance, j’adore ces arbres généalogiques et les histoires aux personnages multiples car autant vous dire tout de suite que cet arbre généalogique est un allié précieux en cours de lecture ! Les membres de la famille sont nombreux et parfois appelés en prime par leurs titres plutôt que par leurs prénoms et on doit au début lutter un petit peu pour s’y retrouver. On s’habitue cependant vite à tout ce petit monde et ce d’autant plus que les personnages, y compris très mineurs, sont assez bien dépeints. 

En outre, comme la plupart des romances, celle-ci suit principalement deux personnages sur le point de tomber amoureux : Anna Snow alias Anastasia Westcott et le Duc de Netherby. A ce titre, le passé du Duc de Netherby peut prêter à sourire car il a un talent secret bien particulier et apporte une touche d’humour, peut-être involontaire, au récit. Anna Snow est quant à elle l’archétype de la douce orpheline qui se métamorphose en femme du monde indépendante. Cela n’a rien de très novateur mais reste plaisant à la lecture. 

J’aurai plaisir à croiser de nouveaux la route de la famille Westcott, dont certains membres présentés dans ce premier tome paraissent très prometteurs pour la suite de la série.