Sophia Hathaway était promise à Toby, un riche héritier la vénérant mais qu’elle n’aimait pas. Au risque de déplaire à sa famille souhaitant qu’elle épouse un homme titré, Sophia décide de rompre ses fiançailles et de s’enfuir au loin.
Sur une impulsion, elle embarque sous une fausse identité à bord de l’Aphrodite qui doit voguer vers les Caraïbes. En plein milieu de l’océan, elle tombe sous le charme d’un armateur au passé trouble.
Le second tome de la série Trois destinées nous emmène à la suite de Sophie Hathaway, déjà rencontrée dans le tome précédent en tant que fiancée malheureuse de Toby Aldridge.
Si l’histoire est cousue de fil blanc, certaines thématiques la font sortir du lot. Tout d’abord, le talent particulier de la protagoniste pour la peinture offre l’occasion de dépeindre sommairement la vie de certains marins et constitue un ressort narratif plaisant. Ensuite, la question de l’esclavage et du sort des enfants métis, si elle n’est également que survolée, contribue à ancrer le récit dans son époque et à lui donner une certaine profondeur.
Toutefois, le récit est truffé de situations invraisemblables, notamment dans la scène de tribunal. On pardonne volontiers la facilité de la résolution des conflits car l’écriture est agréable et quelque peu touchante de naïveté.
Si j’ai préféré le premier tome de la série, le second m’a également divertie. Certaines scènes, à l’esprit comique, m’ont même fait sourire, ce qui ne m’arrive pas souvent dans mes lectures. J’ai beaucoup apprécié de voir apparaître un fil conducteur entre les deux tomes – un livre érotique transmis entre protagonistes féminins – appelé à faire également le lien avec le troisième et dernier tome de la série.
